Du 14 décembre 2024 au 4 mai 2025, l'exposition « Passion in The Secret Garden - Mark Kostabi in Trevi », organisée par Rita Rocconi et Gino Natoni, sera ouverte au Complesso Museale di San Francesco à Trevi.
L'exposition présentera 42 peintures à l'huile de Mark Kostabi, réalisées entre 2023 et 2024. La plupart des œuvres seront exposées dans les salles du cloître supérieur, tandis que d'autres se trouveront dans le musée archéologique et la galerie d'art. La juxtaposition avec les œuvres anciennes a révélé des affinités, faites d'assonances chromatiques ou formelles, parfois même émotionnelles, mettant en évidence des alchimies entre des œuvres si éloignées les unes des autres dans le temps et dans l'esprit.
Mark Kostabi est l'un des artistes les plus connus et les plus appréciés de la scène internationale contemporaine. Ses œuvres figurent dans les collections permanentes des principaux musées de New York, du Metropolitan au Guggenheim en passant par le MoMA, mais aussi en Italie, à la Galleria d'Arte Moderna de Rome et dans la collection du Trevi Flash Art Museum. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que l'artiste américain vient à Trevi : dans les années 1990, Giancarlo Politi l'avait invité à Trevi pour une exposition personnelle dans ce qui était alors le musée d'art contemporain de la ville ombrienne.
Mark Kostabi est né à Los Angeles en 1960 dans une famille d'immigrants estoniens. Il grandit à Whittier, en Californie, et étudie le dessin et la peinture à l'université d'État de Californie à Fuìlerion. En 1982, il s'installe à New York où, en deux ans seulement, il devient une figure éminente de la scène artistique de l'East Village.
En 1988, il fonde le célèbre Kostabi World, le grand studio new-yorkais où travaillent de nombreux peintres et artistes.
Kostabi est l'artiste qui peint des personnages sans visage, intemporels, qui peuvent être tous les nôtres ou aucun d'entre eux. Elles expriment la peur de l'homme dans la société, mais aussi un langage universel. Les citations d'autres auteurs apparaissent comme des constantes dans ses œuvres, et la représentation de sujets sans visage fait allusion aux mannequins dechiriens.
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