La plus belle œuvre du Pérugin à Città della Pieve est l’Adoration des Mages : elle se trouve sur un des murs de l’Oratoire de Sainte-Marie des Blancs, via Pietro Vannucci. L’oratoire, pour moitié de propriété de la mairie et pour moitié appartenant à la Confrérie des Blancs, peut être uniquement visité dans la première pièce, celle qui contient l’imposante peinture du Pérugin : il s’agit d’une fresque de sept mètres de large et de six mètres et demi de haut qui remonte à 1504. Elle ne doit pas être confondue avec la plus célèbre Adoration des Mages, une peinture à l’huile sur panneau que l’artiste avait réalisée à Pérouse environ 30 ans auparavant (1470 environ) avec Raphaël et qui se trouve actuellement dans la Galerie Nationale de l’Ombrie.

En entrant dans l’oratoire vous ne pourrez pas ne pas être stupéfaits par la dimension de la fresque, par ses couleurs si réelles, par les jeux de perspectives parfaits et surtout par la douceur qui unit les visages représentés dans les peintures du Pérugin. Dans cette œuvre, l’histoire de l’adoration est représentée dans un des paysages les plus vastes conçus par le Peintre Divin, à savoir la représentation idéale d’une vue qui va de Città della Pieve vers le Trasimène et la Val di Chiana. Les personnages s’insèrent ici de manière élégante et rappellent les posture grecques. Il s’agit d’une des dernières œuvres du Pérugin, en effet, ce dernier observait déjà attentivement un de ses élèves pour lequel il nourrissait une profonde estime: Raphaël.

En remontant vers la place centrale vous pouvez observer le dôme de la ville, la magnifique cathédrale des Saints Gervais et Protais. L’église a des origines préromanes et offre la vue de nombreuses d’œuvres d’art comme la Vierge à l’Enfant de Domenico Alfani, la Vierge sur le Trône de Salvio Salvini. Ici la présence du Pérugin est également importante dans deux œuvres splendides.

• La première se trouve en entrant, sur la gauche, c’est le Baptême du Christ de 1510. Ici aussi la perspective utilisée par le Peintre Divin est parfaite et les deux figures, celle de Saint-Jean et de Jésus-Christ, se trouvent dans une pose qui rappelle les statues de l’Ancienne Grèce.
• La seconde est un tableau qui représente la Vierge en Gloire parmi les Saints protecteurs Gervais et Protais, signée et datée de 1514, « Petrus Christoferi Vannutii de Castro Plebis pinxit MDXIII ». Située derrière le maître-autel, elle montre la Vierge à l’Enfant au ciel dans une mandorle de chérubins, tandis qu’à ses pieds se trouvent les figures des quatre saints : Gervais et Protais – titulaires de la cathédrale et protecteurs de Città della Pieve – ils portent deux étendards avec les armoiries de la ville (le château en or sur fond rouge), Pierre et Paul reconnaissables par les attributs traditionnels. Le tableau fut commandé en 1507 au Pérugin par les chanoines de la Cathédrale : l’artiste toutefois ne respecta pas les délais de livraison qui prévoyaient l’achèvement de l’œuvre en un an, en effet il remit le panneau sept ans plus tard, en 1514.

La maison familiale de Pietro Vannucci se dressait entre la piazza del Duomo et l’actuelle via Vittorio Veneto, rappelée maintenant par une plaque. La maison est maintenant remplacée par une structure qui ne conserve rien de la vielle maison, mais on peut en lire la plaque.

Juste à l’extérieur des murs de la ville vous pouvez visiter l’église de Saint-Pierre. C’est une des trois Paroisses de la ville, la cour située en face donne sur un belvédère qui domine la Chiana Romaine et aperçoit le mont Cetona. Remontant au XIIIe siècle, l’église est petite, avec une seule nef qui est cependant très belle. À l’intérieur, sur le mur du fond, où se trouvait l’ancien autel, on peut admirer la fresque du Pérugin, représentant Saint- Antoine l’Abbé entre les Saints Paul l’Anachorète et Marcel. Les personnages sont représentés à l’intérieur d’un riche cadre architectural en forme de portail avec une grande lunette qui a un effet illusionniste considérable.

Juste à l’extérieur des murs de la ville vous pouvez visiter l’église de Saint-Pierre. C’est une des trois Paroisses de la ville, la cour située en face donne sur un belvédère qui domine la Chiana Romaine et aperçoit le mont Cetona. Remontant au XIIIe siècle, l’église est petite, avec une seule nef qui est cependant très belle. À l’intérieur, sur le mur du fond, où se trouvait l’ancien autel, on peut admirer la fresque du Pérugin, représentant Saint- Antoine l’Abbé entre les Saints Paul l’Anachorète et Marcel. Les personnages sont représentés à l’intérieur d’un riche cadre architectural en forme de portail avec une grande lunette qui a un effet illusionniste considérable.

Comme dernière étape du parcours vous pouvez vous diriger à l’Église de Santa Maria dei Servi, juste à l’extérieur des murs. L’Église, ouverte seulement sur réservation et pour des visites guidées, héberge actuellement le Musée Civique Diocésain et un autre tableau important du Pérugin. Bien que le tableau soit visible seulement en partie, vous ne pourrez pas ne pas remarquer qu’il a un seul auteur : il s’agit de la Déposition de la Croix de 1517, l’œuvre la plus importante de la vieillesse du Maître (la peinture, cachée par une cavité, fut découverte en 1834). La fresque exprime le drame de l’événement, avec la Vierge représentée évanouie à même le sol