Chiesa di San Costanzo a Perugia

Église de San Costanzo à Pérouse 

Entourée d’une crête verte de pins, l’Église de San Costanzo, une des plus anciennes de Pérouse a été promue en 2008 comme basilique mineure par le pape Benoit XVI, c’est située à sud-est de la ville dans le quartier de Porta San Pietro, un des cinq quartiers où c’est divisé le centre-ville, appelé « le joli village » pour la majesté et pour la richesse de ses vestiges architecturales. La structure à nef unique, existante depuis le 1027, elle fut agrandie, consolidée et consacrée par l’évêque Viviano en 1205.

De ces temps lointains on peut admirer encore le portail d’entrée avec deux poteaux en marbre ornés de sarments et avec des animaux fantastiques et le linteau avec le Christ bénissant.
Les autres éléments en terre cuite provenant de la fournaise Biscarini de Pérouse, entre autres un bas – relief représentant San Costanzo à mi – buste, remontent au 1889, année où l’architecte pérugin Guglielmo Calderini reconstruit l’église en style néo-roman, en utilisant pour le revêtement extérieur la pierre rose d’Assise.
Toujours à Pérouse naquirent le Palais Bianchi et le Palais Cesaroni, grâce à l’ingéniosité et au talent de Calderini, une des personnalités d’une importance particulière dans l’architecture italienne du XIX siècle, mais sa célébrité reste liée à deux œuvres : la planification et la réalisation du quadriportique érigé devant la Basilique de Saint Paul hors les murs à Rome et, surtout toujours dans la capitale italienne, le Palais de Justice.

En entrant dans l’église de San Costanzo, le regard et la figure du Saint, un jeune chrétien originaire de l’Ombrie qui fut martyrisé pendant la persécution des chrétiens ordonnée par l’empereur romain Marc Aurèle, ils se dévoilent dans l’abside – dont la partie extérieure est originale comme le portail d’entrée – au centre d’un polyptyque en style néogothique peint entre le 1890 et le 1891 par l’artiste pérugin Ludovico Caselli.
Les autres ornements de l’édifice sacré sont l’œuvre d’un autre peintre local, Matteo Tassi.
Si son regard est visible à vos yeux, ses restes échappent à la vue: ils sont en effet conservés depuis environ deux siècles dans un écrin déposé sous l’autel. Ils sortirent quelques années auparavant de l’autel principal, qui avait été démoli pour effectuer des travaux dans le presbytère de l’église.
San Costanzo est rappelé le 29 janvier de chaque année, avec une grande dévotion de la ville de Pérouse. On raconte que à cette occasion les filles en âge de se marier se rendaient à l’église et elles attendaient du Saint un signal: s’il leur clignait l’œil, elles se mariaient ici à l’an. La tradition veut que le jour de la fête on prépare et on mange le «pressoir de San Costanzo», un dessert en forme de beignet parmi les plus typiques de l’Ombrie.

Horaires d’ouverture:
D’octobre à janvier, lundi et mercredi 17.00 – 18.00
Pendant les célébrations, dimanche 9.00 – 11.00

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