Dans le cadre de "La Sottile Linea d'Umbria", l'exposition "Mario Merz. Se la forma sparare la sua radice è eterna" (Si la forme disparaît, la racine est éternelle), consacrée à l'un des principaux artistes italiens du XXe siècle et réalisée en collaboration avec la Fondazione Merz de Turin.
Le Cortile d'Onore et les deux salles monumentales de la forteresse accueilleront certaines des installations historiques les plus significatives de l'artiste, présent dans les collections permanentes des plus grands musées d'art contemporain du monde, du MoMA de New York au Pompidou de Paris.
Les salles monumentales de la Rocca abriteront les célèbres igloos de Merz, dans lesquels la forme la plus simple d'habitation jamais conçue par l'homme devient l'outil de construction de zones de partage d'idées et de méditation sur le mystère de la nature et des relations.
En 1967, le critique Germano Celant invente le nom d'Arte Povera pour lier le travail d'un groupe de jeunes artistes, unis par leur réflexion sur l'énergie qui émane des matériaux naturels bruts, non altérés par l'homme. C'est ainsi que sont nées des installations exceptionnelles, comme celles de Jannis Kounellis ou de Giuseppe Penone, et celles, emblématiques, de Mario Merz, qui travaille sur les éléments naturels, leur évolution et les liens entre la nature et l'homme.
L'exposition à la Rocca présente à la fois des installations et des peintures, qui permettent de s'immerger dans l'univers complexe et fascinant de l'artiste.
Mario Merz (Milan, 1925 - 2003) est l'un des principaux représentants de l'Arte Povera et fait partie de la lignée d'artistes italiens, actifs entre les années 1970 et 1980, qui ont contribué à la diffusion de nouvelles tendances et expérimentations dans l'art, en commençant par l'œuvre classique peinte sur toile et en terminant par des installations porteuses de pensées et de lucubrations philosophiques. 
Les éléments auxquels l'artiste a confié son message artistique sont : les tubes au néon qu'il recycle pour exprimer l'énergie vitale ; les installations en forme d'igloo, qui se réfèrent à des archétypes anciens et servent à étudier la relation entre l'œuvre d'art et l'espace environnant; la série numérique de Fibonacci, qui suggère un raisonnement sur la croissance de l'individu.
Pour plus d'informations:
site web: Lasottilelineadumbria