Titolo: L’Oratoire de Santa Maria dei Bianchi

L’Oratoire de Santa Maria dei Bianchi

L’oratoire de Santa Maria dei Bianchi, ancien oratoire des Disciplinati, se trouve au centre de Città della Pieve. L’église est une des trois paroisses de la ville faisant partie du circuit des musées qui s’articule le long d’un parcours citadin comprenant également le palais de la Corgna, le Musée Civique Diocésain de Santa Maria dei Servi, la cathédrale, l’église de San Pietro et l’oratoire de San Bartolomeo.

Selon certains documents nous savons que l’église existait déjà au XIVe siècle avec un hôpital en annexe, qui devint un hospice par la suite. À partir du XVIIIe siècle on commença à construire une nouvelle église, sur la structure de la précédente. En 1743 les opérations furent terminées à l’intérieur, en 1772 on commença la façade qui fut achevée aux alentours de 1780. Cette dernière ressentit tant du goût Rococo que de celui Néoclassique.

A l’intérieur, à voir, des fresques et les toiles du peintre romain Giovanni Miselli, 1743-1744, la Présentation au Temple du maître-autel et les stucs de Stefano Cremoni. À noter l’orgue qui se trouve sur la contre-façade, une œuvre de Claudio Carletti da Fabriano. À mentionner la fresque qui se trouve dans la sacristie d’Antonio Circignani représentant La Présentation de Marie au Temple de 1606, malheureusement abîmée par l’humidité.


À l’intérieur de cette église, le peintre Pietro Vannucci appelé il Perugino (Le Pérugin), invité en 1504 par les moines, peint toute la paroi du fond avec la scène de l’Adoration des Mages  un de ses plus grands chefs-d’œuvre. Il accomplit le travail avec tant d’empressement qu’il le termina la même année. C’est une des œuvres les plus grandes et complexes réalisées par le maître. La Crèche qu’il conçue et qu’il a en grande partie exécutée, est certainement un des plus beaux ouvrages : du paysage splendide représenté dans le fond, à la finesse des personnages, très nombreux dans cette composition, qui comptent seulement trente figures grandeur nature, et un nombre supérieur de petites figures. La partie centrale est la plus soignée, elle démontre que le Pérugin, dans la partie qui attire davantage le regard de l’observateur, mit en œuvre tout son génie et laissa à ses collaborateurs les groupes des figures latérales.

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